Gestion de la chronique « L’actu de la Semaine »
Gestion de la chronique « L’actu de la Semaine » du Master Droit Fiscal de l’Université Catholique de Lille
Manon Chemam
Doctorants
Axe(s) thématique(s) : "Numérique et Technologies Émergentes" & "Transformations des Normativités"
Manon Chemam est assistante doctorante en droit et ingénierie fiscale. Elle est membre du Centre de Recherche sur les Relations entre les Risques et le Droit (C3RD).
Après avoir validé une licence de droit dans le sud de la France, Manon Chemam décide de partir à Lille réaliser un Master de Droit et Ingénierie Fiscale couplé à un Diplôme Universitaire d’Éducation Fiscale et Financière à l’Université Catholique de Lille.
A l’issue de ses études, des expériences professionnelles en cabinet d’avocat, de comptable et de fiscaliste, à la pointe de la technologie, l’ont poussé à étudier les cryptoactifs.
Aujourd’hui, Manon a rejoint le C3RD. Sa thèse porte sur un sujet qui mêle trois domaines qu’elle affectionne particulièrement : le droit, la fiscalité et les cryptoactifs.
Ce sujet de thèse peut s’inscrire dans deux axes du laboratoire : à la fois dans l’axe « Numérique et Technologies Émergentes » et « Transformations des Normativités ».
Les cryptoactifs constituent une nouvelle classe d’actif qui émerge depuis plus de dix ans. Son adoption progressive à mis en exergue un certain nombre de risques pratiques (blanchiment de fonds, financement du terrorisme) mais également des risques plus systémiques, très peu étudiés.
L’apparition des stablecoins (cryptoactifs stables) remet en cause la souveraineté monétaire et plus généralement le système monétaire classique comme nous le connaissons aujourd’hui.
L’objectif de cette thèse est ainsi d’étudier si les méthodes traditionnelles d’élaboration des normes juridiques sont efficaces et adaptées pour encadrer cette innovation technologique ou si les cryptoactifs seront le moteur d’une évolution institutionnelle. Il s’agira également de rechercher comment la construction législative pourrait évoluer pour permettre l’avènement d’un droit des cryptoactifs dans les années à venir.